

Di-Meh a encore prouvé pourquoi il est l’un des artistes les plus impressionnants sur scène. Dans une salle surchauffée, il a une nouvelle fois déchaîné son public, livrant une performance où chaque instant était un échange d’énergie pure.
Dès les premiers morceaux, l’ambiance était à son image : intense. Di-Meh, véritable bête de scène, enchaîne les titres avec sa fougue communicative que l’on connaît bien. Conquis d’entrée de jeu, le public a participé activement à chaque instant, alternant entre pogos et moments plus introspectifs.
Di-Meh était loin d’être seul pour cette soirée spéciale. Celui-ci à remercié avec brio ses proches de l’industrie, invitant sur scène de nombreux artistes, qui ont tous été accueillis en fanfare par le public. Jungle Jack a débuté la série avec une exclu en collaboration avec Di-Meh, suivi de Damys, puis Nir, proche de ses débuts dans le rap, notamment pour jouer leur morceau « Sacem 4Real » sorti plus récemment. L’effervescence n’a cessé de monter avec KR Malsain pour « 3x filtré » et Jeune LC pour « MehDi-Meh ».
Puis est venu le tour d’ARTR, qui a interprété « Dans ma poche », titre ayant suscité une polémique mais qui a enflammé La Maroquinerie. Di-Meh en a profité pour le défendre en affirmant que « ce n’est que de la musique » et qu’il ne fallait pas voir d’appropriation culturelle là où il n’y en a pas.
Parmi les moments marquants, un solo de trompette et de guitare électrique a surpris et transporté le public. Di-Meh a quitté la scène un instant, laissant les musiciens offrir une performance au public. Suite à ça, la venue des Légendes Industries (KronoMuzik, Pandrezz et Ronare) à fait monter l’énergie à son comble, un grand moment de fête durant lequel ils ont joué plusieurs de leurs collabs.
La soirée a été marquée par un hommage touchant à Népal. Di-Meh à commencé sa carrière à ses côtés, il a notamment raconté que c’est lui qui a réalisé son premier clip. « FU GEE LA » à été joué, pendant que Di-Meh scandait haut et fort le couplet de Népal, connaissant aussi bien son passage que le sien. Un instant fort en émotion, où le respect scintillait dans les yeux de chaque personnes présentes dans la salle.
Pour finir en apothéose, Slimka, ami de toujours du collectif XTRM BOYZ l’a rejoint sur scène. Ému, il a pris le temps de faire un discours touchant à l’attention de Di-Meh, avant de le serrer dans ses bras et de lui dire qu’il l’aimait. Ils ont interprété ensemble leurs classiques Bushido Massaï et A plus, A ciao. Un véritable climax, où la complicité des deux artistes et la communion avec le public ont fait de ce moment un souvenir aussi inoubliable qu’intense.
Di-Meh ne s’est pas contenté de dérouler son set. Il a partagé un moment humain avec son public, répondant aux questions qu’il lançait entre les morceaux, en portant haut un drapeau palestinien en signe de soutien. Un concert qui restera gravé dans les mémoires, à la hauteur de l’énergie débordante et de l’humanité de Di-Meh et de la mentalité SuperWak.
Fondateur de Digital&Ce Pigiste, Interviewer, Rédacteur, RP